Nomination du nouveau Promoteur de Justice et Paix

Le fr. Aniedi Okure, O.P. est le nouveau Promoteur Général de Justice et Paix et le nouveau Délégué auprès des Nations Unies.

fr. Aniedi Okure, O.P., merci à la chaine Youtube VOA Africa pour l’image

Il a été nommé par le Maître de l’Ordre, le fr. Gerard Francisco Timoner III, O.P, le 25 octobre 2020, et assigné au couvent de Sainte Sabine, à Rome, le 10 décembre 2020.

Aniedi Okure

Jusqu’à cette nomination, le fr. Aniedi était le Directeur exécutif du Réseau Foi et Justice Afrique (AFJN) basé à Washington DC et membre de l’Institut de Recherche Politique (IPR) de la « Catholic University of America ». Son engagement clé au sein de l’AFJN a porté sur la défense de politiques africaines justes et sur la formation de groupes de la société civile basés sur l’enseignement social catholique, les techniques d’analyse sociale contextuelle et la mobilisation de groupes pour une défense concrète des questions qui ont un impact sur leurs communautés.

Auparavant, il a été coordinateur du ministère ethnique à la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) et vicaire provincial pour l’Amérique du Nord et les Caraïbes de la province dominicaine de Saint-Joseph le Travailleur, au Nigeria et au Ghana.

Le fr. Aniedi a une expérience diversifiée du ministère pastoral au Nigeria, en République démocratique du Congo et aux États-Unis, notamment comme aumônier des jeunes, aumônier de la Fédération nigériane des étudiants catholiques, collaborateur à la paroisse St. Ambroise de Boston, Massachusetts, aumônier de l’université d’Ife, Nigeria, aumônier des Sœurs des Saints Cyrille et Méthode, et aumônier du centre médical Geisinger à Danville, Pennsylvanie.

Il a enseigné dans plusieurs universités aux États-Unis et au Nigeria. Pendant de nombreuses années, il a dirigé des ateliers et des séminaires sur l’orientation culturelle pour les serviteurs de la pastorale internationale et le programme de compétence interculturelle pour les professionnels travaillant dans le domaine de l’immigration.

Ses attentes en tant que Promoteur de Justice et Paix et Délégué auprès des Nations Unies

« C’est un honneur pour moi d’être appelé à servir la famille dominicaine de cette façon. Je suis reconnaissant de la confiance qui m’a été accordée. Ma première tâche, tant à Rome qu’à Genève, sera de me familiariser avec le terrain. J’ai besoin d’apprendre ce qui a été fait par mes prédécesseurs au fil des années, comment chaque tâche a été menée et quelle a été l’efficacité des initiatives dans ce domaine.

Donc, en fait, ma priorité numéro un est de m’informer sur la Commission, sur les milieux dans lesquels les membres de la famille dominicaine exercent leur ministère, sur les défis qu’ils doivent relever dans leurs différents contextes et sur la façon dont ils négocient ces défis. Sachant que nous sommes répartis dans 120 pays, cela prendra un certain temps, étant donné la grande diversité au sein de la famille et les contextes divergents dans lesquels nous sommes amenés à servir.

En apprenant à connaître le terrain, j’espère continuer à construire et à renforcer la solidarité au sein de la famille, mais j’essaierai aussi de relier ces coalitions au-delà de l’Ordre, à d’autres institutions qui ont une mission similaire ou qui pourraient être incitées à faire partie de la mission de justice. L’union fait la force. Un proverbe africain – éthiopien – dit que “Quand les toiles d’araignées s’unissent, elles peuvent ligoter un lion”. Plus nous collaborons pour résoudre les problèmes, meilleurs sont nos résultats.

Nous vivons une époque particulièrement difficile. D’une part, nous avons une tendance croissante à la mondialisation tout en nourrissant des soupçons sur un “programme mondial unique”, et d’autre part, nous avons des tendances nationalistes et exclusivistes bien ancrées qui ont une vision du monde divisé selon le schéma : Eux-Nous. Et pourtant, avec l’arrivée de la pandémie COVID-19, la réalité nous montre que nous sommes effectivement tous interconnectés dans ce monde. Ce qui se passe même très loin de ma réalité devrait me préoccuper.

La question est donc de savoir comment, en tant que famille, nous négocions dans le cadre de ces tendances. Comment réfléchir collectivement aux moyens appropriés pour faire comprendre aux personnes que nous sommes effectivement une famille de Dieu, répartie dans des contextes, des régions et des zones géographiques différents, mais néanmoins une seule famille.

Le pape Paul VI avait rappelé que notre interdépendance est telle que lorsqu’un membre de la famille est rabaissé, nous sommes tous rabaissés ; et lorsqu’un membre est élevé, nous sommes tous élevés. Cette interdépendance est très apparente dans l’impact mondial de COVID-19, nous devons donc commencer à imaginer notre monde en termes d’interdépendance et de connectivité.

La famille dominicaine est dotée d’un riche héritage, d’une multitude de ressources, de talents et d’expériences. Mon objectif sera de travailler avec elle pour trouver des moyens novateurs de d’utiliser ses trésors afin de nous mobiliser pour de meilleurs résultats ».

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