Quoiqu’elle fût une laïque, sainte Catherine de Sienne n’en est pas moins un modèle pour les sœurs dominicaines apostoliques. Profondément dévouée au Christ, elle fut invitée par le Seigneur à sortir de sa cellule pour soigner avec tendresse les plus déshérités parmi les pauvres de Sienne, à œuvrer pour la paix en Italie et en faveur de l’unité de l’Église. Dans toutes ces entreprises, elle entretint des liens étroits avec les hommes et les femmes qu’elle appelait sa « famille ».
De même, d’autres femmes ont répondu aux urgences de leur temps et se sont unies pour prier, étudier, vivre ensemble et annoncer la Bonne Nouvelle de la tendre miséricorde divine, à travers toute une variété d’apostolats : éducation ; soin aux malades et aux handicapés mentaux et physiques ; évangélisation ; service des pauvres, des lépreux, des anciens détenus, des enfants, des jeunes en danger.
Aujourd’hui, des femmes continuent de répondre fidèlement à cet appel : elles travaillent tant au niveau local qu’international, traversant les barrières culturelles pour relever de nouveaux défis et prolonger les visions historiques de leurs congrégations respectives. Nous menons une vie commune dans la coopération ; nous tirons notre force de la prière personnelle et des célébrations profondes de la liturgie en commun ; nous étudions avec zèle, cherchant en toutes choses la vérité.
Filles de notre époque, les sœurs dominicaines affirment que la diversité, accueillie dans une attitude d’écoute et d’ouverture, est source d’enrichissement et de créativité : elle permet d’élargir notre perspective, de mieux comprendre la réalité, et d’agir suivant un discernement profond.